mercredi 6 avril 2016

Réflexion concernant la citation de Byron Katie publiée ce matin sur ma page Facebook...

J'ai publié cette citation de Byron Katie ce matin sur ma page Facebook :
"Tant que vous supposerez que quelque chose ou quelqu'un d'autre est responsable de votre souffrance, la situation restera sans espoir. Vous serez à jamais dans le rôle de la victime et votre souffrance sera votre paradis. Ramenez la vérité à vous-même et conquérez votre liberté." 

Je souhaite vous partager la manière dont j'ai compris cette citation. Lorsque je pense que c'est quelque chose ou quelqu'un qui est responsable de ma souffrance d'aujourd'hui...je reste prisonnière de ce que ce quelque chose ou cet autre m'a fait vivre... Je me fige dans cet état qui est, me semble-t-il, celui de victime...

J'ai pu être vraiment victime à un moment donné dans ma vie...et en même temps je peux aussi me demander comment je peux avoir une vraie vie à moi dans l'avenir... Est-ce-que je rajoute de la souffrance à la souffrance subie ?

Et c'est là que un autre horizon devient envisageable...et possible...

Quand Byron Katie parle de "rôle de victime" et que "votre souffrance devient votre paradis"...ce n'est pas facile à entendre du tout... Et en même temps c'est bousculant... Je me suis posée la question de : en quoi je fais de ma souffrance un paradis ? 

Je pense que lorsque je ressasse je me crée un pays où la souffrance est entretenue sans cesse...par moi seule... Le réaliser fut si long pour moi...et je comprends que l'image que donne Byron Katie en disant que ma souffrance devenait alors "mon paradis"... Un paradis connu par coeur...et que j'ai auto-alimenté...ne réussissant pas alors à me défaire de ce lien, aussi négatif...

"Ramenez la vérité à vous-même et conquérez votre liberté"... Revenir à moi, regarder en face ma part dans l'entretien de cet état de victime...et oui, j'ai conquis ma liberté... Une liberté chèrement acquise... C'est vraiment possible... Il fut long le chemin...je n'ai pas compris de suite... Une phrase comme celle-là m'aurait alors révoltée...coincée dans ma propre prison de souffrance...

Je ne veux pas dire que la souffrance n'a pas eu lieu... Il ne s'agit pas de déni de ce qui s'est passé... Il s'agit de prendre le pouvoir sur moi et de reconnaître ma responsabilité dans ce qui s'est passé après... Ce n'est qu'à cette condition...que j'ai pu "conquérir ma liberté"... 

Le cercle de pardon auquel j'ai assisté grâce à Olivier et Annabelle Clerc, en août dernier au cours de la retraite à laquelle j'ai participé...fut indéniablement un tournant ! Tout s'est mis en place en moi, avec douceur et patience, pour y arriver...et j'en suis pleine de reconnaissance et de gratitude ! 

Ne jamais lâcher...avancer pas à pas, dans la confiance...voilà ce que j'ai aussi appris !



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