Pluie et soleil...

Journée curieuse que ce jour...entre pluie et soleil... La lumière change tout...elle éclaire même les gouttes de pluie... À l'image de ma vie intérieure, rechercher la lumière malgré tout...illumine toujours une part de l'orage...

J'accepte que la vie soit ainsi, navigant d'un bord à l'autre...traversant chacun des moments... Ne rien rejeter...pas facile ! Mais c'est lorsque j'en accepte tout que je suis en vie dans ma vie !

Lumière douce qui pointe son nez au bout de l'orage...pluie qui tombe en fines gouttes...soleil qui se reflète et qui permet ainsi un arc en ciel... C'est si beau un arc en ciel ! Toutes les couleurs ont leur importance ! Là aussi n'en rejeter aucune... Chacune met l'autre en valeur...

Le soleil arrive, s'impose de plus en plus et sur chaque gouttelettes de pluie, je peux voir le reflet du spectre des couleurs de l'arc en ciel... Il a fallu que la pluie nous arrose pour que le soleil puisse déposer son pinceau multicolore...mettant en valeur chaque fleur que je croise, parée ainsi de son plus bel atour...

J'aime le soleil après la pluie...il n'en est que plus beau ! Son éclat est particulier...un goût généreux et si chaleureux...

Mon esprit s'égare en cette douce soirée...je l'ai laissé voguer...et cela m'a fait du bien... Je vous l'offre comme un brin de muguet qui ne va pas tarder à apparaître...

Je vous retrouverai la semaine prochaine...je pars me promener quelques jours au milieu des arbres aux feuilles d'un vert si tendre...et des fleurs qui s'offrent si joliment... Je savoure l'instant présent... Gratitude ! 

Belle semaine mes cher(e)s Ami(e)s cheminant, je continuerai juste de publier, comme à mon habitude, sur ma page Facebook : J'arrête de me juger : https://www.facebook.com/pages/Jarr%C3%AAte-de-me-juger/634289229988133

"Et si les gens faisaient simplement de leur mieux"...

Je rebondis sur la petite vidéo que je vous ai partagée hier, avec Brene Brown. Bénir, tout simplement, notre page amie, a relevé la phrase du mari de Brene Brown :

"Et si les gens faisaient simplement de leur mieux. Je ne saurais jamais si les gens font de leur mieux ou pas...mais quand je suppose que les gens le font, je me rends la vie plus belle !"

C'est encore et toujours, une question de négocier avec nos pensées... Si je suis la pensée qui me fait croire que les gens ne font pas de leur mieux...je crois aussi que je ne fais pas de mon mieux... J'entretiens des jugements durs sur les autres et sur moi. Les pensées qui circulent en moi, sont dans ce qui est dur...et oui à ce moment là, je crois que je vis dans un monde dur...

Si je crois que les gens font de leur mieux, je peux aussi penser que je fais de mon mieux... Mon monde intérieur est alors plus doux. Et mon regard extérieur aussi... Je ne projette pas sur les autres des attentes impossibles de perfection en tout...et je ne l'attends pas de moi, non plus... Et oui...ma vie est plus belle !

Faire de son mieux veut dire que à un moment donné, j'ai fait du mieux que j'ai pu, compte-tenu des circonstances et à un instant T de ma vie... Mon semblable fait pareil ! Le supposer, me permet de ne pas prendre personnellement ce qu'il fait... Il n'est pas mon ennemi... 

Je me rends compte que le monde que je projette alors autour de moi, est fait de mes croyances. Y envoyer un regard bienveillant fait que ma croyance est de penser que j'évolue dans un monde bienveillant...la grande majorité du temps... 

D'ailleurs lorsque je prends le métro...c'est ce que j'observe. Les jours où je suis plus fatiguée ou soucieuse...j'ai le sentiment d'être plus facilement dans une sensation d'agression... Alors que lorsque je regarde les personnes autour de moi, avec leurs beautés, leurs singularités...que j'admire la diversité de chacun(e)...les sourires pleuvent... 

Je suis responsable de mon regard porté autour de moi. Cela vaut vraiment le coup de le travailler pour apporter de la douceur au monde. C'est ma croyance et elle me rend la vie plus belle !

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Mon espace de liberté entre le stimulus et ma réponse...

Je reviens sur la citation de Victor Frankl, que je vous ai partagé dans mon billet de lundi : "Entre le stimulus et la réponse, il y a un espace, dans cet espace se trouve notre pouvoir de choisir notre réponse, et dans notre réponse se trouve notre croissance et notre liberté".

Je trouve que chacun(e) de nous possède ce temps de croissance et de liberté qui se situe entre le stimulus et la réponse que l'on va donner... C'est un pouvoir incroyable que l'on possède...en suis-je vraiment suffisamment consciente... 

C'est un espace à investir, à utiliser, pour apporter "ma" réponse. Cela en sera une parmi tant d'autres...et ma liberté se situe dans cette liberté que j'ai de la choisir. Avoir le choix, en prendre conscience, et l'utiliser...

Oui, l'utiliser pour grandir, apprendre, choisir...choisir...et choisir... Pour cela, à titre personnel, j'ai à progresser dans le temps à me donner pour délivrer ma réponse... Une espèce d'urgence me pique toujours... J'ai à changer ce paradigme qui est devenue une croyance au fil du temps...que je devais répondre vite...

Speedy Gonzalès...ouste ! Si peu de choses sont urgentes... J'apprends des phrases comme des mantras...afin de les avoir comme réflexe au moment où la situation se présente... Faire des gammes ! 

Exemple de réponse : j'entends que tu souhaites une réponse rapidement. Je vais prendre le temps de réfléchir et je te donnerai ma réponse d'ici...demain... Avoir en tête de pouvoir penser "d'ici demain"...m'aide à m'autoriser ce laps de temps dont j'ai besoin... C'est un vrai besoin que de me respecter dans le temps à m'accorder pour réfléchir... C'est à moi de le prendre...ce n'est pas à l'autre de me l'accorder...

Alors la croissance vient... Je grandis en apprenant ce respect à m'accorder en premier...gage d'une vraie liberté intérieure qui me permet de ne pas l'attendre de l'autre. Je suis la gardienne de ma liberté, comme chacun(e) de nous est le gardien de sa liberté...

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Sentiment de "rejet"...

Excellent exercice que la vie m'envoie ! J'ai réalisé ce matin que le sentiment de "rejet"...pouvait m'habiter...dans mon inconscient... De par mon inquiétude, quand à l'invitation à participer à une réunion, j'ai créé par ricochet une mini-vague de doute concernant un envoi de mail, au sein de l'équipe organisatrice de la dite réunion...

Je ne suis pas entrée dans la culpabilité concernant ce que cela avait provoqué comme réaction individuelle chez chacun des organisateurs... Je n'en étais pas responsable...j'étais le déclencheur...là était ma responsabilité, volontiers reconnue... 

Me revient cette citation de Victor Frankl : "Entre le stimulus et la réponse, il y a un espace, dans cet espace se trouve notre pouvoir de choisir notre réponse, et dans notre réponse se trouve notre croissance et notre liberté". (Merci Florence)

Je me suis rendue compte que j'avais oublié que j'avais bien reçu le mail. Je m'en suis excusée en reconnaissant ma part dans l'histoire, juste ce qu'il faut...sans en faire des tonnes...un très grand progrès...  J'avais "juste" été le stimulus...

Grâce à une amie, j'ai ensuite pu comprendre ce qui s'était joué pour moi... J'avais eu peur qu'on ne m'ait sciemment pas invitée...j'avais peur qu'on m'ait rejetée... Et alors j'ai pu éclater de rire intérieurement...et le soufflet est retombé...

C'est de çà dont il s'agissait... C'est cela qu'il me fallait maintenant travailler pour le dépasser... Comment on travaille ce sentiment ? En le regardant en face... C'est l'écho de mon histoire... Les autres n'y sont pour rien... 

Je comprends tellement mieux maintenant que chacune des réactions de l'autre ne parle que de lui, comme chacune des miennes ne parle que de moi... Je comprends aussi que l'un des accords toltèques résonne à mes oreilles...comme une cymbale bienheureuse pour me rappeler : "Quoiqu'il arrive n'en faites pas une affaire personnelle." 

La sensation de "rejet" n'est pas réelle dans mon aujourd'hui... Et quand bien même elle le serait...j'ai un espace de liberté entre le stimulus et ma réponse...comme me le dit si bien Victor Frankl. Qui peut me rejeter le plus sinon moi même ! Qui peut me juger le plus durement...sinon moi-même ! 

Quand l'autre éventuellement me rejette, il ne parle que de sa problématique à lui à ce moment là... À moi de ne pas me laisser embarquer...

Je reviens vers un regard doux et bienveillant vis à vis de moi-même... Je suis la mieux placée pour me l'offrir ! Gratitude à la vie de m'apporter ce qu'il faut pour continuer à grandir ! 

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L'ancrage du corps...

Savez-vous en quoi consiste l'ancrage de notre corps ? C'est une capacité qui se travaille afin de sentir nos pieds bien en contact avec le sol, notre corps souple et droit à la fois, que l'on soit assis ou debout...

C'est très utile afin de revenir dans le présent...ou de s'y maintenir... Pouvoir s'appuyer sur notre corps, est une aide précieuse pour être plus présent à notre présent. La sensation qui vient, est celle de vivre pleinement l'instant...là et simplement là...

C'est aussi une aide afin de pouvoir écouter l'autre vraiment. Au cours d'une conversation, s'ancrer dans le corps afin de ramener notre esprit à l'échange qui a lieu, permet une rencontre...un décentrage de soi...

Écouter vraiment pour entendre l'autre...un vaste programme, n'est-ce-pas ? Revenir au corps, permet de calmer l'esprit qui virevolte non stop ! Un bon ancrage, une respiration profonde...des petits trucs qui aident...

Lorsqu'on se met en présence de ses sensations du moment, on se rend compte aussi, que ce sont des messages à décoder pour soi, afin de se respecter dans ses besoins propres... Et bien sûr, lorsqu'on respecte ses besoins, on peut alors respecter ceux de notre semblable...

Me revient la scène de ce film que je vous ai déjà partagée dans "Le Guerrier Pacifique", où Socrate montre à Dan Millan tout ce qu'il ne voit pas, en n'étant jamais dans la présence à l'instant... Il le jette d'un pont, et lorsque Dan sort de l'eau furieux...Soc lui dit à quoi tu pensais lorsque ton corps était projeté et tombait dans l'eau ? 

Le corps comme soutien si important pour revenir ici et maintenant. S'en faire un ami et l'ancrage nous y aide. Je reviens en moi...seul ce moment présent existe...le passé n'est plus et le futur pas encore écrit... 

Bon ancrage mes cher(e)s Ami(e)s cheminant ! 

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Chahutage de la vie !

Vous savez que je partage avec vous des réflexions concernant mon cheminement intérieur...mon cheminement spirituel... Je le fais avec le plus d'authenticité possible, à commencer vis à vis de moi.

Et ce n'est pas une tâche facile que d'être le plus vrai possible avec soi-même. Je trouve cela à peu près facile de le faire sur des périodes où je me sens calme et paisible... Cela devient moins aisé lorsque je traverse des moments plus mouvementés...

Il y a deux choses qui peuvent se présenter à moi et qui sont inconfortables : soit lorsque la vie me chahute et soit quand je traverse la vallée de mes ombres... Aucune des deux n'est particulièrement agréable... 

Je mets un pied devant l'autre...acceptant autant que je peux la confrontation avec moi-même, et ce que la vie me demande de traverser...

Mon aujourd'hui est dans ce que la vie me demande de traverser... Je m'appuie alors sur tout ce que j'ai appris et intégré... La méditation, la respiration profonde pour ce qui est de l'aide au corps... Le Travail de Byron Katie sur ce qui est de l'ordre de mes pensées...entre autre...

Car bien sûr celles-ci ne vagabondent pas joyeusement du tout ! Elles m'entrainent vers le pays du pire...et franchement aujourd'hui je sais que ce pays n'existe pas ! Donc cent fois...mille fois...je remets l'ouvrage sur le métier... 

Choisir mes pensées...celles qui vont me permettre de rester dans la vie. Car oui rien n'est écrit...alors autant revenir dans l'instant... 

Et mes amies chères me sont d'une aide si précieuse pour mettre cette distance nécessaire... Je les écoute... Elles prennent le relais quand je n'y arrive pas... Quand je repars dans cette confusion où je mélange tout...

Que je suis heureuse d'avoir appris à écouter ! J'accepte le relais qu'elles sont à ce moment là... J'accepte d'entendre celles qui sont plus âgées et parfois plus dans la sagesse que moi... J'accepte de les suivre dans la confiance à laquelle elles me rappellent... Oui elles sont ces relais du coeur si précieux à mon coeur ! La gratitude est au rendez-vous !  

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Tempête à traverser...

Quand lutter avec mes pensées devient plus dur...il me faut décider de ne pas suivre celles qui sont négatives... Alors c'est un combat de chaque instant dans mon aujourd'hui... J'accepte la traversée, j'essaye de lâcher ce qui est de l'ordre de la non-acceptation... Je prends de longues respirations pour rester connectée à mon corps...

Ne pas fuir ! Une tentation bien sûr ! Je ne fuis pas...je traverse...l'attention portée sur les gués qui jalonnent le parcours... Choisir d'accepter ! Faire corps avec le côté désagréable de la chose...

Le calme plat n'existe pas en ce bas monde... Je le sais... Turbulences en vue... Courber comme le roseau...je n'ai rien d'un chêne...et d'ailleurs comme le dit Lafontaine le roseau reste vivant après la tempête...alors que le chêne tombe... Donc confiance ! 

Confiance qu'après la pluie vient le beau temps... Patience ! Rien n'est écrit d'avance ! Mes pensées créent un scénario qui n'existe pas...je le sais par coeur ! Je reste humaine et non un surhomme ! Tempête d'émotions en vue ! Faire le dos rond et continuer ! Ne jamais abandonner !

Le silence me fait du bien. Je choisis aussi de ne répondre au téléphone, qu'aux personnes qui vont me faire du bien...et j'évite un moment, celles qui vont rajouter du stress au stress existant... J'ai appris à me protéger ainsi pour avoir suffisamment d'énergie pour effectuer cette traversée.

Je ne comprends pas toujours tout...et là aussi j'accepte de ne pas tout savoir...de ne pas être bonne en tout ! Tout reste l'occasion d'effectuer un exercice...la vie est prodigue en la matière...ainsi va la vie ! Puis-je la remercier ? Je ne vais pas aller jusque là aujourd'hui...mais un jour j'y arriverai... Si, si Lady Bibi ! Un jour ce sera possible ! 

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L'estime de soi...gagnons-en mes cher(e)s Ami(e)s cheminant...

En écoutant une conférence où Christophe André était interrogé sur l'estime de soi, il en donne cette définition : c'est le regard et le jugement que l'on porte sur soi. C'est également le regard que nous imaginons que les autres portent sur nous...

Si vous avez lu du Christophe André, vous savez que ce psychiatre qui a beaucoup travaillé sur lui-même, a également beaucoup travaillé la question... Il en parle dans plusieurs de ses livres, dont entre autre : "L'estime de soi : s'aimer pour mieux vivre avec les autres".

C'est également mon cheval de bataille depuis de nombreuses années. Et je rajouterai : s'aimer mieux et ainsi mieux aimer l'autre... 

Quand on me demande : comment faire pour être bien dans la vie...je réponds invariablement : aimez-vous d'abord. Lorsqu'une jeune maman me dit : je n'arrive pas à bien m'occuper de mes enfants...je demande toujours : depuis combien de temps n'avez-vous pas fait une activité pour vous-même? Ou encore depuis combien de temps n'avez-vous pas pris un bain toute seule sans enfants autour de vous ? 

Se faire le cadeau du temps pour soi...est indispensable pour s'aimer mieux...pour vivre mieux... On ne peut pas être bien avec les autres...si on n'est pas bien avec soi...et être bien avec soi, c'est aussi prendre soin de soi, physiquement, psychologiquement et spirituellement...

Le remettre au centre, au lieu de dire : quand j'aurai tout fait...je prendrai un moment pour moi... Au contraire se dire : je prends d'abord ce temps de méditation ou de promenade dans la nature...et après je serai complètement disponible pour faire le reste... 

J'ai fait aussi les choses à l'envers pendant un certain temps...et dès que j'ai compris que le prix à payer alors, était l'épuisement...j'ai inversé... Bien sûr je suis retombée régulièrement...et je retombe encore... En même temps ce n'est pas grave...je me relève...et je repars...

Je gagne en estime de moi en ne me jugeant plus lorsque je n'y arrive pas... Au contraire ma petite voix intérieure m'encourage et me dit...tu n'y arrives pas "encore"...formule apprise récemment par une amie chère qui se reconnaîtra !

Ne pas y arriver "encore" laisse tout le champs des possibles advenir... Se juger au contraire, restreint ce champs et n'aide pas... Inutile et inadaptée comme réponse ! 

Donc n'oublions pas faire de soi une priorité, qui nous permet ensuite de rendre l'autre prioritaire à nos yeux au moment où nous partageons avec lui un moment...et ce moment deviendra alors un moment où nous pourrons porter notre attention à notre semblable qui pourra ainsi se sentir accueilli tel qu'il est...sans jugement... Quitter nos jugements sur nous-mêmes...nous fait, immanquablement quitter nos jugements sur l'autre...et c'est très bon ainsi ! 

Je vous retrouverai la semaine prochaine mes cher(e)s Ami(e)s cheminant. D'ici là prenez soin de vous...et viendra à vous l'inattendu ! 

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Réflexion concernant la citation de Byron Katie publiée ce matin sur ma page Facebook...

J'ai publié cette citation de Byron Katie ce matin sur ma page Facebook :

"Tant que vous supposerez que quelque chose ou quelqu'un d'autre est responsable de votre souffrance, la situation restera sans espoir. Vous serez à jamais dans le rôle de la victime et votre souffrance sera votre paradis. Ramenez la vérité à vous-même et conquérez votre liberté." 

Je souhaite vous partager la manière dont j'ai compris cette citation. Lorsque je pense que c'est quelque chose ou quelqu'un qui est responsable de ma souffrance d'aujourd'hui...je reste prisonnière de ce que ce quelque chose ou cet autre m'a fait vivre... Je me fige dans cet état qui est, me semble-t-il, celui de victime...

J'ai pu être vraiment victime à un moment donné dans ma vie...et en même temps je peux aussi me demander comment je peux avoir une vraie vie à moi dans l'avenir... Est-ce-que je rajoute de la souffrance à la souffrance subie ?

Et c'est là que un autre horizon devient envisageable...et possible...

Quand Byron Katie parle de "rôle de victime" et que "votre souffrance devient votre paradis"...ce n'est pas facile à entendre du tout... Et en même temps c'est bousculant... Je me suis posée la question de : en quoi je fais de ma souffrance un paradis ? 

Je pense que lorsque je ressasse je me crée un pays où la souffrance est entretenue sans cesse...par moi seule... Le réaliser fut si long pour moi...et je comprends que l'image que donne Byron Katie en disant que ma souffrance devenait alors "mon paradis"... Un paradis connu par coeur...et que j'ai auto-alimenté...ne réussissant pas alors à me défaire de ce lien, aussi négatif...

"Ramenez la vérité à vous-même et conquérez votre liberté"... Revenir à moi, regarder en face ma part dans l'entretien de cet état de victime...et oui, j'ai conquis ma liberté... Une liberté chèrement acquise... C'est vraiment possible... Il fut long le chemin...je n'ai pas compris de suite... Une phrase comme celle-là m'aurait alors révoltée...coincée dans ma propre prison de souffrance...

Je ne veux pas dire que la souffrance n'a pas eu lieu... Il ne s'agit pas de déni de ce qui s'est passé... Il s'agit de prendre le pouvoir sur moi et de reconnaître ma responsabilité dans ce qui s'est passé après... Ce n'est qu'à cette condition...que j'ai pu "conquérir ma liberté"... 

Le cercle de pardon auquel j'ai assisté grâce à Olivier et Annabelle Clerc, en août dernier au cours de la retraite à laquelle j'ai participé...fut indéniablement un tournant ! Tout s'est mis en place en moi, avec douceur et patience, pour y arriver...et j'en suis pleine de reconnaissance et de gratitude ! 

Ne jamais lâcher...avancer pas à pas, dans la confiance...voilà ce que j'ai aussi appris !

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Mes jugements sur moi, sur l'autre...

Cette page que j'ai ouverte il y a presque deux ans...m'a permis d'effectuer un grand cheminement. J'avais démarré celle-ci suite à la lecture du livre d'Olivier Clerc : "J'arrête de (me) juger"...début de cette belle aventure...

Je voudrais revenir sur le jugement de soi et des autres qui modifie tant notre rapport à soi et à notre semblable... J'aime bien ce terme de "semblable" quand je parle de mon prochain...l'autre me ressemble tellement, je lui ressemble tellement...

Je sais aujourd'hui que juger l'autre revient à me juger moi...et me juger colore mon regard sur mon semblable... Enfiler les lunettes que nous font porter tout jugement...va déterminer la façon dont je vais regarder le monde... Il y a des lunettes roses, des jaunes, des violettes, des fumées, des marrons claires ou foncées, des noirs qui cachent les yeux de ceux qui les portent...

Prendre le temps de changer de lunettes...fut un des plus beaux cadeaux que j'ai pu m'offrir ! Cela ne veut pas dire que je ne porte plus des lunettes sombres... Cela veut juste dire que je sais qu'il existe différents coloris pour les verres des lunettes... 

Dès que j'en prends conscience...je peux les changer...et maintenant j'ai toujours une paire de lunette qui clignote dans ma poche...vous savez, celles qu'on vend pour des fêtes... Et oui elles peuvent se mettre en route toutes seules...rappel si fort que mon jugement m'en dit si long sur moi, lorsque il se manifeste...

Les jugements qui me viennent sont comme mes émotions...des émetteurs d'informations très fiables de mon humeur interne... Ils sont aussi ma boussole si sûre...me délivrant des infos que je n'ai plus qu'à décoder...

Travailler sans relâche sur ces jugements...c'est ne jamais lâcher le morceau... Je pense aujourd'hui, qu'une vie sans jugement...est vraiment une vie plus douce... Me juger durement, juger l'autre aussi durement...ne m'a jamais apporté que de l'amertume et de la rancoeur... 

Et je choisis aujourd'hui de continuer à cheminer pour quitter ces jugements stériles autant qu'inutiles... Car je ne suis pas encore arrivée au port... Ce joli port qui m'attend et qui porte le doux nom de "Bienveillance" ! 

Bienvenue à Bienveillance entendrai-je un jour... Tel est mon souhait ! Aller Lady Bibi ! On embarque encore et toujours...le voyage continue...

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Le plaisir d'apprendre...perdu...et retrouvé !

Apprendre sur l'humain, son fonctionnement cérébral et psychique, sa quête spirituelle et de sens...c'est presque une seconde nature pour moi... Je ne peux pas m'arrêter... Je cherche sans cesse à découvrir plus, à comprendre mieux... 

Et dire qu'enfant je détestais apprendre !!! Une belle revanche !!! Que j'aime cela et je m'en donne à coeur joie ! Quelle belle expression qui allie le coeur et la joie ! Oui, j'y mets tout mon coeur et la joie profonde est souvent au rendez-vous ! 

J'ai le sentiment qu'alors aucune frontière n'existe, aucune limite... L'infini devant moi, dans lequel je plonge avec délice ! Oui apprendre devient un plaisir car je choisis les domaines que je souhaite approfondir ! C'est bien sûr le secret pour apprendre avec bonheur ! 

C'est presque une connaissance basique que chacun(e) de nous sait intrinsèquement ! Pourquoi n'en tenons-nous pas compte pour l'apprentissage de nos enfants ? Quand il y a du plaisir à apprendre...le désir et la curiosité restent en vie ! 

Lorsqu'on nous oblige dés six ans à s'asseoir derrière un bureau et à "gober" littéralement les enseignements d'un professeur...j'ai le sentiment qu'on éteint petit à petit ce désir infini de l'enfant... 

Ken Robinson, (un expert britannique en éducation, je vous recommande son livre : "L'Élément"),  nous livre le fruit d'une recherche en affirmant que l’éducation scolaire tue progressivement chez l’enfant ce qu’il nomme la "pensée divergente", c’est-à-dire la capacité à examiner toutes les questions sous plusieurs angles possibles. 98% des 1.500 enfants qu’il a mesurés en maternelle sont des "génies" de la pensée divergente. A 8-10 ans, ils ne sont plus que 30% et cette proportion chute à 12% chez les 13-15 ans… 

(Une vidéo ludique où Ken Robinson nous expose son point de vue sur la créativité et l'école, entre autres : https://m.youtube.com/watch?v=fhwt_7L2D-w&autoplay=1)

Je vous partage ainsi un de mes sujets de prédilection qui est celui de l'éducation et l'accompagnement de nos enfants, afin qu'ils puissent devenir ce que eux seuls peuvent devenir...des êtres uniques avec un appel à la vie unique...

Il m'aura fallu du temps pour trouver le plaisir d'apprendre, de chercher et de penser par moi-même... Du temps pour nettoyer le disque dur de mes pensées et de mes croyances, pour les choisir comme on choisit les mets d'un bon repas que l'on souhaite partager et offrir à ses amis... Si, si...et ce n'est pas encore fini ! 

Je me replonge avec délice dans mes recherches...pas uniquement sur internet ou dans des livres...mais aussi en moi avec confiance car je suis la seule à être en capacité de pouvoir plonger dans les limbes de mon esprit, entre mes ombres et mes lumières...à la recherche de ma mission si petite et si grande à la fois...car unique...comme l'est celle des sept milliards d'humains qui sont là sur cette terre en même temps que moi... Et c'est très beau ainsi ! 

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Les leçons que la vie nous répète...jusqu'à ce que nous les comprenions !

Que la vie est bonne qu'elle n'hésite pas à nous représenter cent fois une situation...pour que nous grandissions et que nous lui apportions enfin (!!!) la bonne réponse...pour nous ! 

Et parfois, la leçon est si dure...justement parce qu'elle se répète et qu'on a le sentiment que le mauvais sort s'acharne contre nous... J'ai le sentiment que c'est souvent une erreur que de le regarder ainsi... 

On peut apprendre à tout âge... Rien n'est jamais figé... Chaque fois que nous tombons...cherchons comme le chercheur d'or...la pépite cachée ! Il y en a toujours une ! Elle peut-être bien enfouie...il nous appartient d'aller la trouver !

Il m'arrive de penser que si j'avais su ce que je sais aujourd'hui j'aurais "oser" bien plus dans ma vie...oser sortir de ma zone de confort...oser élever mes enfants autrement... Et comme le témoignait Jean-Jacques Crévecoeur dans une vidéo-conférence que j'ai regardée, en citant une de ses amies : "une erreur est de juger le passé avec la conscience du présent"...

Effectivement ! Il ne s'agit pas de me juger pour ce que j'ai fait dans le passé...j'ai fait alors du mieux que j'ai pu, avec ce que je savais... Il me faut plutôt en apprendre le maximum, en tirant les enseignements ! Il s'agit de mettre de plus en plus de conscience dans mon aujourd'hui...pour voir plus rapidement, les leçons que la vie me présente...attentive qu'elle est de m'aider à me connaître toujours plus...

Après cette prise de conscience, un autre pas devient possible : celui du changement nécessaire pour faire cesser la répétition. Il nous faut agir, agir nous-mêmes pour notre propre bien. Je suis la seule qui peut me permettre de comprendre que tel acte que je répète...attire la même réponse...celle qui me fait à nouveau souffrir... 

Je cesse d'accuser l'autre...je me responsabilise...et j'agis pour me changer...et je persévère autant qu'il le faudra...pour que cela devienne une nouvelle habitude...

Je suis la seule actrice de ma propre vie... J'ai un vrai pouvoir ! À moi de l'utiliser ! Et l'utiliser ne veux pas dire que c'est acquis une fois pour toute... Et non ! Il faut mettre et remettre le métier sur l'ouvrage...fidèlement chaque jour et oui alors on peut reconnaître le beau dans nos vies...et cela vaut le coup !

Je vous souhaite un doux week-end dans la conscience que nos vies ont une valeur inestimable...qu'elle sont précieuses... À nous d'en prendre soin ! À la semaine prochaine ! 

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