jeudi 2 juin 2016

Égoïsme et égocentrisme !

Je vous partage ma réflexion concernant cette citation de Jacques Salomé : "C'est vous qui êtes au coeur de toutes vos relations, ce qui ne veut pas dire au centre."

On m'exprime souvent une crainte que si on se met au coeur de toutes nos relations, on se met alors au centre... On a peur de devenir égocentrique. 

J'ai d'abord envie de dire que si on a cette pensée, alors cela ne risque pas d'arriver. Les personnes egocentrées n'ont pas ce genre de préoccupation. 

La deuxième chose est que se mettre au coeur signifie que si je prends soin de moi, soin de mes besoins, je n'attends pas que cela soit un autre qui le fasse. J'en suis seul(e) responsable. Je ne dépends de personne. 

C'est une leçon que j'ai apprise au fur et à mesure. Il m'a fallu du temps... Il a fallu que mon corps crie de douleur, pour que je comprenne que je mettais les choses à l'envers... 

Quand j'avance des tas de raisons, des tas de choses en retard...comme prétextes pour ne pas le faire, je le paye un jour...  

Par contre quand je me mets au coeur, c'est à dire aux coeurs de mes préoccupations, dans mon coeur, là où est mon être profond, je me respecte, je deviens un meilleur compagnon pour moi-même, et par ricochet pour les autres...

Je ne peux aimer vraiment que si je m'aime. Me mettre au coeur de mes relations n'est pas compliqué, encore faut-il quitter toutes les mauvaises représentations qu'on a pu recevoir enfant sur le fait de ne pas se montrer égoïste avec les autres. 

Et là encore, il me semble qu'il ne faut pas confondre égoïsme et égocentrisme. Se montrer égoïste est nécessaire et indispensable parfois pour se mettre au coeur. Par contre l'égocentrisme, c'est autre chose : c'est vouloir que le monde tourne autour de soi...

Alors je décide de cesser de me juger lorsque j'ai besoin de me montrer égoïste. Je le choisis, de moi à moi, et si quelqu'un porte sur moi un jugement, je reste en sûreté avec moi-même, et je ne laisse pas cette pensée rentrer dans mon esprit. Ce n'est plus ce que je peux penser de moi, et c'est très bon ainsi... 




mercredi 1 juin 2016

Le cheminement spirituel est un chemin qui se parcourt...

Le cheminement spirituel est un chemin qui n'en finit pas de se parcourir...et j'aime çà. Cela ne veut pas dire que j'apprécie chacun des tournants que j'ai à négocier...cela signifie que je comprends, après coup...le sens des choses...agréables ou désagréables.

Ce qui m'intéresse plus que tout autre chose...c'est la variété des routes...des sentiers...des chemins de traverse...ceux qui vont à travers champs...ou encore en traversant des forêts, aussi sombres soient-elles...parfois ! 

C'est là que je tire les enseignements lorsque je regarde en arrière...mais aussi lorsque je suis en marche... J'ai tellement parcouru de chemin... Il m'en a fallu du temps pour grandir...et ce n'est pas fini...

Frédéric Lenoir nous dit dans "L'âme du monde" :
"Ce qui compte, ce n'est pas de gravir cette montagne, ou bien celle-ci, ou bien encore celle-là, mais de parcourir le chemin. Et de le faire avec attention, persévérance, avec le coeur ouvert et l'esprit vigilant. Ce n'est pas le nom du sommet que nous avons gravi qui nous transforme, mais la présence et l'amour que nous avons mis dans la marche. Le monde est beau par la variété de ses paysages. La vie spirituelle est belle par le foisonnement de ses chemins." 

"Ce qui compte, c'est parcourir le chemin." J'en suis persuadée. Dans la nuit la plus sombre, on ne sait pas ce qui se passe, pourquoi cela nous arrive... Traverser... Continuer... Avancer... Un pas après l'autre... 

Aujourd'hui je me sens confiante...rien que pour aujourd'hui... Demain n'existe pas...encore ! 



lundi 30 mai 2016

Voyage intérieur...

J'ai en moi toute la beauté du monde et toute la noirceur du monde. Me rendre compte de cela me rend plus humble. Et je peux regarder l'autre en face de moi, habité des mêmes choses.

Je me trompe quand il m'arrive de penser que je ne suis pas habitée du même défaut que je pointe chez l'autre... Je me trompe gravement... Si je me dissocie de ce qu'est l'autre, je me crois au dessus... Si je me noircis par rapport à l'autre, je me crois en dessous... Tout cela me semble faux aujourd'hui...

Je ne suis qu'un membre de cette humanité, ni plus, ni moins, comme tous les millions d'êtres humains... 

Ne plus juger l'autre, ne plus me juger, voilà vers quel chemin cela me mène... Cela devient alors impossible, inutile et stérile de continuer à juger...

Christiane Singer, auteur que j'aime tant, disait : 

"Je crois qu’en chacun de nous se reproduisent les lois de l’univers. Aussi, toutes les interrogations existentielles qui nous habitent peuvent trouver réponse là, au fond de nous-mêmes. Nous vivons dans un monde qui a tout retourné à l’extérieur, pour lequel tout se passe au-dehors. Or, il nous faut retrouver cette conscience, qui nous fait nous pencher à l’intérieur de nous comme vers un puits profond. Là nous attend toute la mémoire de l’aventure humaine. Et cette expérience, personne ne peut la faire à notre place."

Tout est en moi, tout est en toi, tout est en nous, tout est en vous...poursuivons ensemble le voyage intérieur... 



 

jeudi 26 mai 2016

Lorsque je confonds une expérience personnelle avec une croyance...

J'écoute en ce moment le webinaire qu'Olivier Clerc a donné dimanche soir chez Peggy et Jeff. Je vous l'avais annoncé sur ma page Facebook liée à ce blog : J'arrête de me juger. Olivier y reprend ce qu'il propose à travers son travail sur le non-jugement et le pardon.

Je rebondis sur une phrase qu'il a dite : on peut confondre une expérience personnelle avec une croyance. Je le comprend comme : lorsque je vis personnellement quelque chose de difficile ou d'heureux...je peux en conclure une sorte de croyance, c'est-à-dire que je peux figer mon ressenti, dans l'instant où cette expérience a eu lieu.

Une croyance est une espèce de loi intérieure que l'on s'est forgée à partir d'un vécu. On n'imagine pas, à l'avenir, d'autre issue que celle qui a eu lieu dans le passé.

C'est la raison pour laquelle, il me semble que c'est libérateur d'interroger nos croyances...afin de gagner en liberté dans notre présent... Pouvoir se poser la question : est-ce que la réponse, dans mon aujourd'hui, ne pourrait pas être différente ? 

On en revient au questionnement de nos pensées proposé par Byron Katie : est-ce que ce que je suis en train de penser est vraiment vrai ? À un instant T j'ai pu le penser...mais aujourd'hui qu'est-ce-que j'en pense ? 

Je vous donne un exemple : un de mes proches ne va bien en ce moment. La pensée qui me vient est : cela fait mille fois qu'il se comporte d'une manière qui le mène à ne pas aller bien aujourd'hui... Cela m'empêche de porter un regard d'espérance sur lui et en plus cela ne l'aide pas... Cela me rend triste...

Je me suis mise en mode dialogue perso. J'interroge ma pensée. J'en arrive à pouvoir penser que ma pensée projette quelque chose que je sais pas... L'avenir n'est pas écrit. Cette personne n'y arrive pas ENCORE... Et ce petit mot change tout...

Mon regard se modifie... La catastrophe n'est plus annoncée... L'inattendu peut advenir... Bien sûr que le pire peut arriver... Mais même là, en ayant modifié ma pensée...j'ouvre la porte à une pensée que je n'attendais pas... Et si c'est çà que cette personne doit vivre pour ensuite pouvoir rebondir et créer du nouveau pour elle...

J'ai le sentiment qu'interroger mes croyances limitantes, est vraiment libérateur. Cela ne m'empêche pas de continuer à avoir des croyances ...je choisis aujourd'hui celles qui ne me sclérosent pas... La vie circule...et c'est bon ! 




mercredi 25 mai 2016

Et si je me mettais à l'écoute de mon coeur ?

J'ai regardé ce matin une vidéo produite par l'INREES, sur le thème : "Et si on écoutait son coeur ?". Différentes personnes étaient interrogées, dont Baptist De Pape qui est le réalisateur du film "L'Infinie Puissance du Coeur".

Il témoigne de sa rencontre avec Eckart Tolle, qui lui dit, à un moment difficile de sa vie, de se poser la question : Qu'est-ce que la vie attend de moi ? et non pas : Qu'est-ce-que j'attends de la vie...  Il ajoute que ce qui l'a aidé a été de chercher ce qui le rendait vivant. Pour cela il dit de laisser le coeur être le maître en soi, et au mental d'être uniquement le serviteur...

Que c'est une tâche bien difficile, puisque la plupart d'entre nous ont été élevés en développant le mental...plutôt qu'être à l'écoute de notre coeur...de notre intuition...

Je rêve d'un temps où l'enfant serait accueilli comme un être riche de sa connaissance innée de la vie...il n'y a qu'à regarder un tout petit pour le voir avoir ce rapport au temps si simple...l'instant étant seul à exister... L'observer comme sachant être directement et instantanément en contact avec ses émotions... Admirer sa capacité à savoir être tout simplement...

Retrouver notre enfant intérieur c'est contacter celui qui reste toujours présent en nous, depuis toujours...depuis notre conception...

Se laisser guider par notre coeur...celui qui sait...celui qui capte toutes les informations nécessaires bien avant le mental... Je me tiens là, les yeux fermés...je me mets à l'écoute de mon coeur... La joie est le signal que j'ai su l'entendre ! Il me semble que si je reste connectée à mon coeur, la joie n'est pas loin ! 

Petit mental, reste au service de mon coeur et non son tyran ! J'ai alors le sentiment que je pourrai ainsi traverser ma vie...bien autrement ! En avant Lady Bibi ! 





mardi 24 mai 2016

Je suis la seule responsable lorsque je me sous-estime...

"Lorsque tu sous-estimes ce que tu fais, le monde sous-estimeras qui tu es." Voici une citation interpellante d'Oprah Winfrey ! 

Le regard que je pose sur moi, détermine la façon dont je me présente à l'autre... Je me souviens d'un temps de ma vie où j'étais au foyer afin de m'occuper de mes enfants. J'avais fait ce choix avec mon conjoint, et pour un temps. 

Lorsqu'alors j'avais à répondre à cette fameuse question : et toi qu'est-ce que tu fais ? Je répondais que j'étais "Femme Active au Foyer" ! J'ai toujours eu des réactions positives et même intriguées... Je me sentais en phase avec mon choix. J'arrivais à le présenter de manière juste. Et je percevais dans la réaction de l'autre de la reconnaissance, dans le sens "reconnaître", ce que j'avais choisi comme activité du moment.

À un autre moment de ma vie, je me suis sentie en difficulté pour présenter ce que je faisais. Je me sentais gauche, balbutiais, buttais sur les mots... Et j'ai alors perçu un regard dubitatif et d'ailleurs peu curieux, à l'égard de ce que je faisais...

Je me suis alors questionnée sur ce que cela me disait de moi...de là où j'en étais... Je ne sais pas si "le monde sous-estime qui je suis"... Je sens que la conséquence de ma difficulté à parler fièrement de ce que je fais, est alors que l'autre sent ma confusion interne...et ne peut que me refléter ce que je lui renvoie.

Encore un indice pour me connaître ! Encore une info sur le fait que je sens à quel point je suis la seule actrice de ma vie...et que l'autre n'en est pas responsable ! 



vendredi 20 mai 2016

M'aimer suffisamment...qu'est-ce que cela signifie pour moi ?

Ce matin j'ai regardé deux petites vidéos que notre page amie "Bénir, tout simplement" a partagées hier et aujourd'hui. Ce sont des extraits de conférences que Louise Hay a données, sur le thème de "Qu'est-ce que...s'aimer ?"

Cela m'a fait replonger dans cette question...s'aimer...où en suis-je aujourd'hui ? Cela reste pour moi, une difficile conquête, un chemin que je n'ai pas fini de parcourir. Je reconnais que de grands pas on été fait, que mon petit juge intérieur a bien moins de pouvoir qu'avant...

Et en même temps, j'ai le sentiment de rester en difficulté lorsqu'il s'agit de m'accorder une juste place quelque part. Je veux dire par là, que la route qui mène au respect par moi-même, de mes propres besoins...reste, à mon goût, en chantier...comme un tout petit sentier jonché de mauvaises herbes...et je me donne la permission de le parcourir à mon rythme.

M'aimer suffisamment qu'est-ce que cela pourrait être ?

M'aimer suffisamment pour écouter et entendre ma petite voix intérieure...
M'aimer suffisamment pour m'accorder de l'attention...
M'aimer suffisamment pour savoir ce qui est bon pour moi...
M'aimer suffisamment pour m'accorder une pause lorsque mon corps me fait sentir que je vais trop loin...
M'aimer suffisamment pour écouter mes aspirations profondes...
M'aimer suffisamment pour aller jusqu'au bout de ce qui me tient à coeur...
M'aimer suffisamment pour me faire confiance dans ce que je ressens...
M'aimer suffisamment pour oser sortir de ma zone de confort pour explorer le monde qui m'entoure...
M'aimer suffisamment pour voyager seule là où mon coeur me pousse...
M'aimer suffisamment pour dire stop ici c'est mon périmètre sacré car j'en ai besoin pour pouvoir respirer à mon aise...
M'aimer suffisamment pour réaliser et porter l'attention nécessaire à toute cette liste...qui n'est pas exhaustive...qui est un début...

Je me rends compte que m'aimer suffisamment prend du temps, de l'espace... La balle est toujours dans mon camp... Alors en avant Lady Bibi ! 

Bon et doux week-end mes cher(e)s Ami(e)s cheminant et à la semaine prochaine.



mardi 17 mai 2016

Lorsque je divise mes jugements en "c'est bien !"/"c'est mal"...

Samedi, sur ma page Facebook : J'arrête de me juger, je vous ai partagé le quatrième défi proposé par Jean-Jacques Crévecoeur, intitulé "Pour une meilleure vie, suspendez vos jugements !". Je partage avec lui la croyance que lorsque nous divisons nos sensations, nos émotions, nos sentiments en ce qui est bien et ce qui est mal...nous prenons le risque d'entretenir notre dépendance aux émotions dites "positives"... 

Je pense qu'il est plus aidant pour notre vie de penser que nous traversons des émotions agréables ou désagréables... J'ai le sentiment que cela m'aide à accepter ce que j'ai à vivre...car il n'existe aucune vie qui ne soit pas traversée par la douleur...

Lorsque je passe mon temps à juger ce que je vis comme étant bon ou mauvais...je joue aux montagnes russes sans cesse... J'en ai aujourd'hui conscience, et en même temps je n'arrive pas encore à vivre les évènements soit agréables en me disant ouille ouille, ouille ! Qu'est-ce qui m'attend au tournant...un peu comme une croyance qu'un jour j'aurai à le payer... Soit ceux qui sont désagréables en accueillant l'instant tel qu'il est et sans me débattre ou pestant contre...

Lorsque je juge l'évènement en lui-même, il me semble que je rajoute ainsi comme une sorte de double peine. Soit l'évènement est jugé comme bon et j'ai peur que cela s'arrête, soit il est désagréable et le juger comme mauvais, ajoute du désagréable à ce qui l'est déjà ! 

Il me semble que lorsque je juge moins ce que je vis, mon regard s'aiguise et aperçoit bien plus les petits bonheurs du quotidien... Je ne cours plus après un hypothétique bonheur constant qui m'emmènerait au pays des Bisounours, et j'appréhende moins ce qui m'attend dans le futur...je reviens juste à aujourd'hui...

Le défi que je m'adresse et que je sens pour moi...est d'être là instant après instant, sans rien rejeter... Ma vie m'a appris que j'étais capable de vivre ce que j'avais à vivre... Je suis encore vivante...après tout ! 



lundi 16 mai 2016

"Quand vous jugez les autres, vous ne les définissez pas, vous vous définissez vous-mêmes !" nous disait Wayne Dyer...

Cette semaine je souhaitais réfléchir sur un thème qui fut à l'origine de cette page : le jugement sur soi, et aussi sur les autres... Je pense à cette citation de Wayne Dyer que je vous ai déjà partagée : "Quand vous jugez les autres, vous ne les définissez pas, vous vous définissez vous-mêmes."

J'y pense très souvent et parfois cela m'arrête net dans le jugement qui vient ! J'en cherche l'indicateur que cela me donne sur moi... Je fais de même lorsque j'entends quelqu'un poser un jugement...mettant ainsi le recul entre ce qui est dit et ce que cela me dit de l'autre...

Je reviens sur ce que cela dit de moi. En effet, je pense que j'ai une quantité d'informations qui m'est donnée, lorsque j'essaye d'analyser les origines de mon jugement... Ces infos ne sont pas toujours agréables à réaliser ! Et en même temps mes pensées ne sont que des pensées... La pensée première vient et je n'ai pas à culpabiliser à son propos. Elle est tout simplement ! 

Ma responsabilité commence lorsque je suis (du verbe suivre) ma pensée ! Vais-je la croire, ou ne vais-je pas la croire ! Là est la question !?!?

Est-il possible d'arrêter de juger ? Je pense qu'il est possible de se re-programmer pour faire baisser de manière drastique...les jugements ! Je peux témoigner que depuis que j'ai commencé, il y a deux ans maintenant, à rédiger mon blog, et ensuite à ouvrir ma page Facebook : J'arrête de me juger, mes jugements sur moi ont chuté de manière vertigineuse ! Je ne suis pas à l'abri de rechutes...mais même là...je ne me juge plus du tout avec autant de dureté qu'avant ! Je me dis juste, en un clin d'oeil que je m'offre : et oui ! Lady Bibi tu restes délicieusement humaine !  

Trêve de plaisanterie ! Je ne sais pas si ma pensée première...inscrite dans un apprentissage depuis la naissance...où l'enfant est jugé en permanence, cessera un jour complètement ! Ce que je sais, c'est que ce que j'en fais a totalement changé ! J'imagine que cela va continuer quelque peu ! Cheminement oblige ! N'est-ce-pas ! 

S'aimer sans se juger...un tellement beau programme ! On continue ?







vendredi 13 mai 2016

Difficile communication entre humains...

Lorsque j'échange avec quelqu'un et que je ne me sens pas écoutée, comment puis-je me re-centrer et ne pas en faire une affaire personnelle ? Dur, dur...malgré tout ce que je connais... Une belle leçon d'humilité ! Et oui !

Je viens de vivre des moments avec d'autres où mon besoin d'être en lien, d'accueil, d'attention, de chaleur humaine, de contact, de contribution à la vie, de délicatesse, d'écoute, de flexibilité, d'ouverture, de partage, de réciprocité, de souplesse, de douceur, de respect de mon rythme n'était pas du tout comblé...

Bien sûr c'est ma réaction à un stimuli, et j'ai été en difficulté pour trouver ma réponse pour retourner à un certain équilibre intérieur. C'est cela que j'interroge. J'ai du mal à exprimer mon besoin à l'autre, et celui-ci ne peut pas le deviner. 

J'accueille cet état, cette difficulté... Être un "être" qui n'a pas fini d'évoluer...c'est parfois fatigant...et en même temps je le vis de manière stimulante. Je me dis que je n'en ai pas fini d'apprendre...que ce soit apprendre à utiliser des outils qui existent comme la CNV (Communication Non Violente) par exemple...et aussi apprendre ce que cela dit de moi...

En l'occurrence ma réaction à la rigidité de quelqu'un me parle de ma propre rigidité... Ma réaction au besoin de contrôle d'une autre personne me parle de mon propre besoin de contrôle... 

Je réalise in situ, mon inconfort... C'est déjà une étape ! Mais qu'est-ce que j'aimerai savoir utiliser l'information que cela me donne à un temps T, afin de modifier ma réponse. Les situations se répèterons aussi longtemps que je n'apporterai pas la réponse la plus juste pour moi, à ce moment là...

Bon ma chère Lady Bibi tu n'es qu'un "bébé girafe" comme le dit si bien la CNV...et il n'y a pas d'âge pour être un girafon ! 

Joli et beau week-end mes cher(e)s Ami(e)s cheminant ! Prenez vous avec beaucoup de douceur et à la semaine prochaine ! 



mercredi 11 mai 2016

Habiter notre solitude...

"Habiter sa solitude" nous propose Jacqueline Hellen dans la citation que j'ai publiée ce matin sur ma page Facebook en relation avec ce blog.

Je pense que la solitude est inhérent à la condition humaine. On ne nous apprend pas à l'apprivoiser... On ne nous apprend pas à ne pas la fuir... On ne nous apprend pas à ne pas en avoir peur....

Il m'a fallu beaucoup de temps pour le comprendre. "Habiter sa solitude" signifie, pour moi, qu'il existe en chacun de nous un lieu où nous sommes seul(e)s... On ne peut l'éviter toute sa vie... On ne peut en faire l'économie...

Même lorsque je suis accompagnée dans ma vie, même si j'ai une vie familiale, même si je suis en couple, même si j'ai des ami(e)s...il me faut "habiter ma solitude". Elle est là... Elle existe... 

Si je ne l'habite pas, je serai à la recherche de quelqu'un, pour parfois de mauvaises raisons, afin de l'habiter... 

Jacqueline Kellen nous dit aussi : "La solitude apprend à aimer. Ce n’est pas l’amour qui brise la solitude, c’est la solitude qui permet l’éclosion et la durée de l’amour. Un amour qui ne soit pas possession de l’autre ou appartenance de l’autre. Un amour qui respecte la solitude de l’autre."

C'est parce que aujourd'hui je sais être seule avec ma solitude, que je peux aller à la rencontre de l'autre, sans en attendre l'impossible... Je suis la seule à pouvoir "habiter ma solitude". Personne ne peut le faire à ma place. 

Il a eu des moments qui furent rudes...et probablement qu'il en aura d'autres... Et en même temps maintenant je sais que je suis capable de me tenir dans ce lieu de solitude, sans me perdre ni m'effondrer... 

Traverser sa solitude...un cheminement indispensable pour devenir son meilleur compagnon...sa meilleure amie... 



lundi 9 mai 2016

Je fais confiance à mon corps qui sait ce qui est bon pour lui...

Je traverse une phase dans ma vie où je découvre la confiance à accorder sans en avoir peur, à mes signaux corporels... Ce fut un long, long parcours, pour quitter l'envie de courir chez un médecin...chaque fois que j'ai quelque chose de moins ordinaire qu'un rhume ou une grippette ! 

La médecine ne m'a souvent proposé que des suppressions de symptômes...suivies de quelques opérations...et je me sens aujourd'hui en capacité de dire : stop ! Je souhaite comprendre ce que mon corps m'envoie comme messages, lorsqu'il traverse une inflammation quelconque...

Le fruit de mon cheminement personnel sur le plan spirituel, m'a aussi menée, en parallèle, vers la connaissance de mon véhicule personnel qu'est mon corps...

Je quitte, tout doucement, le pouvoir absolu que j'ai donné à des médecins, et je souhaite reprendre la main. Cela ne veut pas dire que je n'irai plus voir et écouter ce qu'un médecin pourra me donner comme information sur là où j'en suis. Cela veut dire que c'est moi qui suit maître à bord et que je cherche un travail de collaboration avec mon médecin, plutôt que de lui laisser carte blanche. 

J'ai grandi avec comme référence qu'un médecin sait tout et qu'on doit suivre tout ce qu'il propose. C'est devenu ainsi ma croyance personnelle. J'ai mis un très très long temps à arriver à l'interroger... J'ai fait des tentatives auprès d'autres professionnels de la santé et qui sont plus tournés vers des méthodes plus naturelles... J'ai eu tant de mal à ne pas avoir peur de passer à côté d'une maladie non prise à temps...

La peur comme mauvaise conseillère...elle est présente dans le cheminement spirituel comme dans celui du soin du corps... Il m'a fallu suivre une formation avec Jean-Jacques Crévecoeur, pour comprendre que le corps sait régulièrement "sortir ses poubelles" pour se ré-équilibrer lui-même... Que ce sont des signaux à lire comme des messages à entendre et à respecter...

Je prends le temps...je me donne du temps pour chercher...pour soigner autrement... Je prends soin de ma peur qui cohabite en moi avec la confiance qui grandit...mon corps me parle et je l'écoute...



mercredi 4 mai 2016

Ma vision de la Paix...

Ce matin je vous ai partagé l'extrait d'une émission qui aura lieu sur la chaîne de Bonneheure.tv,  où Stéphane Allix nous partage sa vision de la Paix. J'ai été très touchée de l'entendre, car il mettait en mots ce en quoi je crois profondément et qui au fond...me guide depuis si longtemps, dans mes choix, mes actes et mon cheminement personnel.

Je crois en effet, que plus nous serons nombreux à oeuvrer en nous, pour nous transformer intérieurement...plus cela rejaillira autour de nous. 

Plus nous nous confronterons à nos zones d'ombre, plus nous accepterons de les travailler...plus nous ferons alors grandir la tolérance, l'acceptation de l'autre...dans toute sa différence.

Plus nous nous accueillerons avec amour, plus nous recevrons la rencontre de l'autre comme un enrichissement... Plus nous quitterons des attentes de perfection sur nous-mêmes...plus nous accepterons l'imperfection de notre semblable...

La Paix se construit d'abord en nous... C'est en nous qu'il faut d'abord combattre toutes les racines de haine, de rejet, d'intolérance... 

Depuis que je parcours pas à pas ce chemin...je peux témoigner, à ma toute petite échelle, de la transformation du monde autour de moi... Ce n'est pas tant que le monde autour de moi change, c'est mon regard qui a changé... Mon prochain est comme moi, et ma peur diminue fortement...

Travailler à plus de paix en moi, fait que mon regard sur le monde extérieur, devient plus paisible... M'accepter et accueillir mes zones d'ombre et de lumière, me permet d'accepter et d'accueillir celles des autres... Je suis reliée et non séparée de ceux que je côtoie... 

Si chacun de nous fait sa part de colibri pour travailler à plus de paix en lui...nous serons un jour des millions de colibris à chanter d'un même coeur et à oeuvrer pour que la Paix s'étende de plus en plus, sur notre terre... Je le souhaite de tout mon coeur et je continuerai à porter ma goutte d'eau à cet océan d'amour et de paix pour le monde... Et je sais que nous sommes de plus en plus nombreux à y croire...et cela réchauffe mon coeur... 

L'extrait d'interview de Stéphane Allix : https://www.facebook.com/739332882843638/videos/895436180566640/ 




lundi 2 mai 2016

À mon cher hamster...celui qui tourne dans ma tête...

Le "mental-menteur" nous partage Diane Gagnon sur le post que j'ai publié cet après-midi sur ma page Facebook : J'arrête de me juger... Ce mental qui si souvent nous joue des tours... Ce mental qui crée de toute pièce un monde imaginaire...

Travailler dessus permet au fil du temps...de gagner du temps... En effet ! Je me sens devenir moins dupe et plus réactive rapidement... Prendre conscience que c'est notre "mental-menteur" qui est entré en action aussitôt que nous échafaudons des hypothèses..des interprétations...ou que nous en faisons une affaire personnelle...permet de revenir au présent...tout simplement !

Cet hamster interne qui tourne en roue libre...n'est qu'un hamster qui tourne dans sa roue... Certaines personnes en font leur univers et aimeraient nous y entrainer dedans. Cela nous demande d'être vigilant, de nous poser la question à la Byron Katie : est-ce vrai ? Est-ce vraiment vrai ? Le réaliser nous permet de nous échapper le plus vite possible...

Je ne suis pas obligée de croire ce que l'autre me raconte de sa propre interprétation des événements... Je peux le respecter, et le lui laisser...en lui disant : ceci est ta manière d'interpréter et de regarder les choses. Ce n'est pas la mienne... 

Avoir une discussion est alors souvent comme un dialogue de sourds...inutile et énergivore... Il m'arrive de faire la crécelle et de dire : c'est ce que tu penses...point ! 

Revenons à notre hamster, notre "mental-menteur"... Le pouvoir d'action que j'ai en moi, est de choisir les aliments que je vais lui apporter... Je sais à quel point ce n'est pas facile de lui résister et de choisir, envers et contre tout, de ne pas partir dans le pays des catastrophes systématiques... 

Encore du boulot sur la planche ! En avant Lady Bibi ! C'est reparti pour continuer la route...continuer le cheminement... Belle entrée dans le mois de Mai mes cher(e)s Ami(e)s cheminant ! 



lundi 25 avril 2016

Pluie et soleil...

Journée curieuse que ce jour...entre pluie et soleil... La lumière change tout...elle éclaire même les gouttes de pluie... À l'image de ma vie intérieure, rechercher la lumière malgré tout...illumine toujours une part de l'orage...

J'accepte que la vie soit ainsi, navigant d'un bord à l'autre...traversant chacun des moments... Ne rien rejeter...pas facile ! Mais c'est lorsque j'en accepte tout que je suis en vie dans ma vie !

Lumière douce qui pointe son nez au bout de l'orage...pluie qui tombe en fines gouttes...soleil qui se reflète et qui permet ainsi un arc en ciel... C'est si beau un arc en ciel ! Toutes les couleurs ont leur importance ! Là aussi n'en rejeter aucune... Chacune met l'autre en valeur...

Le soleil arrive, s'impose de plus en plus et sur chaque gouttelettes de pluie, je peux voir le reflet du spectre des couleurs de l'arc en ciel... Il a fallu que la pluie nous arrose pour que le soleil puisse déposer son pinceau multicolore...mettant en valeur chaque fleur que je croise, parée ainsi de son plus bel atour...

J'aime le soleil après la pluie...il n'en est que plus beau ! Son éclat est particulier...un goût généreux et si chaleureux...

Mon esprit s'égare en cette douce soirée...je l'ai laissé voguer...et cela m'a fait du bien... Je vous l'offre comme un brin de muguet qui ne va pas tarder à apparaître...

Je vous retrouverai la semaine prochaine...je pars me promener quelques jours au milieu des arbres aux feuilles d'un vert si tendre...et des fleurs qui s'offrent si joliment... Je savoure l'instant présent... Gratitude ! 

Belle semaine mes cher(e)s Ami(e)s cheminant, je continuerai juste de publier, comme à mon habitude, sur ma page Facebook : J'arrête de me juger : https://www.facebook.com/pages/Jarr%C3%AAte-de-me-juger/634289229988133



jeudi 21 avril 2016

"Et si les gens faisaient simplement de leur mieux"...

Je rebondis sur la petite vidéo que je vous ai partagée hier, avec Brene Brown. Bénir, tout simplement, notre page amie, a relevé la phrase du mari de Brene Brown :
"Et si les gens faisaient simplement de leur mieux. Je ne saurais jamais si les gens font de leur mieux ou pas...mais quand je suppose que les gens le font, je me rends la vie plus belle !"

C'est encore et toujours, une question de négocier avec nos pensées... Si je suis la pensée qui me fait croire que les gens ne font pas de leur mieux...je crois aussi que je ne fais pas de mon mieux... J'entretiens des jugements durs sur les autres et sur moi. Les pensées qui circulent en moi, sont dans ce qui est dur...et oui à ce moment là, je crois que je vis dans un monde dur...

Si je crois que les gens font de leur mieux, je peux aussi penser que je fais de mon mieux... Mon monde intérieur est alors plus doux. Et mon regard extérieur aussi... Je ne projette pas sur les autres des attentes impossibles de perfection en tout...et je ne l'attends pas de moi, non plus... Et oui...ma vie est plus belle !

Faire de son mieux veut dire que à un moment donné, j'ai fait du mieux que j'ai pu, compte-tenu des circonstances et à un instant T de ma vie... Mon semblable fait pareil ! Le supposer, me permet de ne pas prendre personnellement ce qu'il fait... Il n'est pas mon ennemi... 

Je me rends compte que le monde que je projette alors autour de moi, est fait de mes croyances. Y envoyer un regard bienveillant fait que ma croyance est de penser que j'évolue dans un monde bienveillant...la grande majorité du temps... 

D'ailleurs lorsque je prends le métro...c'est ce que j'observe. Les jours où je suis plus fatiguée ou soucieuse...j'ai le sentiment d'être plus facilement dans une sensation d'agression... Alors que lorsque je regarde les personnes autour de moi, avec leurs beautés, leurs singularités...que j'admire la diversité de chacun(e)...les sourires pleuvent... 

Je suis responsable de mon regard porté autour de moi. Cela vaut vraiment le coup de le travailler pour apporter de la douceur au monde. C'est ma croyance et elle me rend la vie plus belle !





mercredi 20 avril 2016

Mon espace de liberté entre le stimulus et ma réponse...

Je reviens sur la citation de Victor Frankl, que je vous ai partagé dans mon billet de lundi : "Entre le stimulus et la réponse, il y a un espace, dans cet espace se trouve notre pouvoir de choisir notre réponse, et dans notre réponse se trouve notre croissance et notre liberté".

Je trouve que chacun(e) de nous possède ce temps de croissance et de liberté qui se situe entre le stimulus et la réponse que l'on va donner... C'est un pouvoir incroyable que l'on possède...en suis-je vraiment suffisamment consciente... 

C'est un espace à investir, à utiliser, pour apporter "ma" réponse. Cela en sera une parmi tant d'autres...et ma liberté se situe dans cette liberté que j'ai de la choisir. Avoir le choix, en prendre conscience, et l'utiliser...

Oui, l'utiliser pour grandir, apprendre, choisir...choisir...et choisir... Pour cela, à titre personnel, j'ai à progresser dans le temps à me donner pour délivrer ma réponse... Une espèce d'urgence me pique toujours... J'ai à changer ce paradigme qui est devenue une croyance au fil du temps...que je devais répondre vite...

Speedy Gonzalès...ouste ! Si peu de choses sont urgentes... J'apprends des phrases comme des mantras...afin de les avoir comme réflexe au moment où la situation se présente... Faire des gammes ! 

Exemple de réponse : j'entends que tu souhaites une réponse rapidement. Je vais prendre le temps de réfléchir et je te donnerai ma réponse d'ici...demain... Avoir en tête de pouvoir penser "d'ici demain"...m'aide à m'autoriser ce laps de temps dont j'ai besoin... C'est un vrai besoin que de me respecter dans le temps à m'accorder pour réfléchir... C'est à moi de le prendre...ce n'est pas à l'autre de me l'accorder...

Alors la croissance vient... Je grandis en apprenant ce respect à m'accorder en premier...gage d'une vraie liberté intérieure qui me permet de ne pas l'attendre de l'autre. Je suis la gardienne de ma liberté, comme chacun(e) de nous est le gardien de sa liberté...



lundi 18 avril 2016

Sentiment de "rejet"...

Excellent exercice que la vie m'envoie ! J'ai réalisé ce matin que le sentiment de "rejet"...pouvait m'habiter...dans mon inconscient... De par mon inquiétude, quand à l'invitation à participer à une réunion, j'ai créé par ricochet une mini-vague de doute concernant un envoi de mail, au sein de l'équipe organisatrice de la dite réunion...

Je ne suis pas entrée dans la culpabilité concernant ce que cela avait provoqué comme réaction individuelle chez chacun des organisateurs... Je n'en étais pas responsable...j'étais le déclencheur...là était ma responsabilité, volontiers reconnue... 

Me revient cette citation de Victor Frankl : "Entre le stimulus et la réponse, il y a un espace, dans cet espace se trouve notre pouvoir de choisir notre réponse, et dans notre réponse se trouve notre croissance et notre liberté". (Merci Florence)

Je me suis rendue compte que j'avais oublié que j'avais bien reçu le mail. Je m'en suis excusée en reconnaissant ma part dans l'histoire, juste ce qu'il faut...sans en faire des tonnes...un très grand progrès...  J'avais "juste" été le stimulus...

Grâce à une amie, j'ai ensuite pu comprendre ce qui s'était joué pour moi... J'avais eu peur qu'on ne m'ait sciemment pas invitée...j'avais peur qu'on m'ait rejetée... Et alors j'ai pu éclater de rire intérieurement...et le soufflet est retombé...

C'est de çà dont il s'agissait... C'est cela qu'il me fallait maintenant travailler pour le dépasser... Comment on travaille ce sentiment ? En le regardant en face... C'est l'écho de mon histoire... Les autres n'y sont pour rien... 

Je comprends tellement mieux maintenant que chacune des réactions de l'autre ne parle que de lui, comme chacune des miennes ne parle que de moi... Je comprends aussi que l'un des accords toltèques résonne à mes oreilles...comme une cymbale bienheureuse pour me rappeler : "Quoiqu'il arrive n'en faites pas une affaire personnelle." 

La sensation de "rejet" n'est pas réelle dans mon aujourd'hui... Et quand bien même elle le serait...j'ai un espace de liberté entre le stimulus et ma réponse...comme me le dit si bien Victor Frankl. Qui peut me rejeter le plus sinon moi même ! Qui peut me juger le plus durement...sinon moi-même ! 

Quand l'autre éventuellement me rejette, il ne parle que de sa problématique à lui à ce moment là... À moi de ne pas me laisser embarquer...

Je reviens vers un regard doux et bienveillant vis à vis de moi-même... Je suis la mieux placée pour me l'offrir ! Gratitude à la vie de m'apporter ce qu'il faut pour continuer à grandir ! 



jeudi 14 avril 2016

L'ancrage du corps...

Savez-vous en quoi consiste l'ancrage de notre corps ? C'est une capacité qui se travaille afin de sentir nos pieds bien en contact avec le sol, notre corps souple et droit à la fois, que l'on soit assis ou debout...

C'est très utile afin de revenir dans le présent...ou de s'y maintenir... Pouvoir s'appuyer sur notre corps, est une aide précieuse pour être plus présent à notre présent. La sensation qui vient, est celle de vivre pleinement l'instant...là et simplement là...

C'est aussi une aide afin de pouvoir écouter l'autre vraiment. Au cours d'une conversation, s'ancrer dans le corps afin de ramener notre esprit à l'échange qui a lieu, permet une rencontre...un décentrage de soi...

Écouter vraiment pour entendre l'autre...un vaste programme, n'est-ce-pas ? Revenir au corps, permet de calmer l'esprit qui virevolte non stop ! Un bon ancrage, une respiration profonde...des petits trucs qui aident...

Lorsqu'on se met en présence de ses sensations du moment, on se rend compte aussi, que ce sont des messages à décoder pour soi, afin de se respecter dans ses besoins propres... Et bien sûr, lorsqu'on respecte ses besoins, on peut alors respecter ceux de notre semblable...

Me revient la scène de ce film que je vous ai déjà partagée dans "Le Guerrier Pacifique", où Socrate montre à Dan Millan tout ce qu'il ne voit pas, en n'étant jamais dans la présence à l'instant... Il le jette d'un pont, et lorsque Dan sort de l'eau furieux...Soc lui dit à quoi tu pensais lorsque ton corps était projeté et tombait dans l'eau ? 

Le corps comme soutien si important pour revenir ici et maintenant. S'en faire un ami et l'ancrage nous y aide. Je reviens en moi...seul ce moment présent existe...le passé n'est plus et le futur pas encore écrit... 

Bon ancrage mes cher(e)s Ami(e)s cheminant ! 








mercredi 13 avril 2016

Chahutage de la vie !

Vous savez que je partage avec vous des réflexions concernant mon cheminement intérieur...mon cheminement spirituel... Je le fais avec le plus d'authenticité possible, à commencer vis à vis de moi.

Et ce n'est pas une tâche facile que d'être le plus vrai possible avec soi-même. Je trouve cela à peu près facile de le faire sur des périodes où je me sens calme et paisible... Cela devient moins aisé lorsque je traverse des moments plus mouvementés...

Il y a deux choses qui peuvent se présenter à moi et qui sont inconfortables : soit lorsque la vie me chahute et soit quand je traverse la vallée de mes ombres... Aucune des deux n'est particulièrement agréable... 

Je mets un pied devant l'autre...acceptant autant que je peux la confrontation avec moi-même, et ce que la vie me demande de traverser...

Mon aujourd'hui est dans ce que la vie me demande de traverser... Je m'appuie alors sur tout ce que j'ai appris et intégré... La méditation, la respiration profonde pour ce qui est de l'aide au corps... Le Travail de Byron Katie sur ce qui est de l'ordre de mes pensées...entre autre...

Car bien sûr celles-ci ne vagabondent pas joyeusement du tout ! Elles m'entrainent vers le pays du pire...et franchement aujourd'hui je sais que ce pays n'existe pas ! Donc cent fois...mille fois...je remets l'ouvrage sur le métier... 

Choisir mes pensées...celles qui vont me permettre de rester dans la vie. Car oui rien n'est écrit...alors autant revenir dans l'instant... 

Et mes amies chères me sont d'une aide si précieuse pour mettre cette distance nécessaire... Je les écoute... Elles prennent le relais quand je n'y arrive pas... Quand je repars dans cette confusion où je mélange tout...

Que je suis heureuse d'avoir appris à écouter ! J'accepte le relais qu'elles sont à ce moment là... J'accepte d'entendre celles qui sont plus âgées et parfois plus dans la sagesse que moi... J'accepte de les suivre dans la confiance à laquelle elles me rappellent... Oui elles sont ces relais du coeur si précieux à mon coeur ! La gratitude est au rendez-vous !