vendredi 20 janvier 2017

Savoir-vivre et savoir-être...

J'ai écouté une émission en podcast : Egosystème sur la radio suisse RTS. J'apprécie cette émission par la qualité d'écoute de l'animatrice Florence Farion, et par le choix de ses invités.


Dans l'émission de samedi dernier, je ne connaissais par l'invité Joël Liccardi. Une belle découverte ! Le thème était : les clés de la réussite. À un moment donné la journaliste dit en rebondissant sur ce qui venait d'étre dit : "on nous a appris le savoir-vivre et pas le savoir-être..."


Cela a trouvé un écho en moi. En effet, je pense aussi que dans mon éducation, que ce soit dans ma famille ou à l'école, on m'a appris à me taire, à ne pas faire de bruit, à obéir... Je ne sais pas si cela représente le savoir-vivre...en tout cas cela représente une certaine manière de vivre en tant qu'enfant...et cela en dit long sur la représentation qu'on avait de l'enfant...


On ne m'a pas appris le contact avec mon être profond, comment l'écouter, comment entendre le murmure de mon âme... J'ai appris à lire les signaux que sont mes émotions, mes réactions dans le corps...et il reste encore du chemin...


Je me demande parfois si nous ne sommes pas venus sur cette terre que pour apprendre à mieux nous connaître, à partir à la rencontre du divin que je crois qui habite chacune, chacun de nous...nous permettant ainsi de nous découvrir en lien tous autant que nous sommes, comme les différentes facettes d'un même objet...riche de nos informations différentes... Un tout indivisible au lieu de nous croire séparés... 


Chemin de connaissance de soi, ouvrant la route à la connaissance de l'autre...


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mardi 17 janvier 2017

La peur...

La peur que quelque chose qui a déjà eu lieu, se reproduise... Avoir la peur de revivre quelque chose de si difficile que nous avons déjà vécu... C'est un peu comme rendre le passé agissant à tout bout de champ, dans notre présent.


Le passé est passé...et pourtant je lui permets d'interférer dans mon présent, en étant sans cesse sur mes gardes, croyant que ce passé pourrait se reproduire... 


J'ai le sentiment que nous sommes tous porteurs d'une histoire transgénérationnelle, avec ses peurs, ses croyances limitantes...et que tout ce joli monde agit dans notre aujourd'hui... 


Par exemple, lorsque je crains de rater un train, et que cela me fait limiter mes déplacements à cause de cela...cela crée un handicap dans mon quotidien. En en cherchant l'origine, une des pistes est que je peux imaginer que cette crainte de rater quelque chose, remonterait à bien plus loin que moi... Comme si mes ancêtres étaient porteurs d'une histoire terrible, liée aux déplacements...et qu'ils avaient transmis de générations en générations, une terreur les concernant...


Lorsque j'en prends conscience, un travail sur moi devient possible. Je ne cherche plus un évènement précis, dont ma famille aurait mémoire, pour en reconnaître l'origine. J'accepte que cela vienne de bien plus haut dans les générations...j'en émets l'hypothèse, et maintenant à moi d'agir pour le transformer.


Transformer en quoi ? En challenge par exemple...y prendre goût, prendre de plus en plus confiance en moi...voyager malgré tout, me déplacer envers et contre tout...et dépasser la peur...


Je gagne en liberté d'être ! 


J'en conclus que je n'ai pas besoin de connaître l'origine de mes peurs...je peux agir maintenant et décider que ces peurs ne soient plus maîtresses à mon bord... Allez...on y va ! 


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vendredi 13 janvier 2017

Traversée des émotions désagréables...

Mes émotions désagréables...vous savez celles que je fuis sans cesse...au lieu d'accepter de les traverser...


La palette des émotions est si étendue, refuser de vivre certaines d'entre elles me fait alors rester sur une des rives du fleuve de la vie... En cherchant à les éviter à tout prix,  je ne vais pas explorer l'autre rive... Or la vie est constituée de toutes les émotions...


Je pense alors à ma zone de confort où je me maintiens, de peur d'aller explorer d'autres horizons, au risque d'y traverser des émotions désagréables. 


Et je me pose la question : est-ce-que je ne passe pas à côté d'une partie de ma vie, chaque fois que je suis dans l'évitement d'une prise de risque...parce que dans la balance, pèse la possibilité de souffrir ? 


Je pense que pour moi c'est clairement oui... J'ai tellement peur... Peur qui paralyse, peur qui fige... 


Accepter l'émotion désagréable me disait une amie...la vivre...et voir qu'après je suis toujours vivante... En ce moment c'est accepter de traverser la peine, la tristesse... 


Il est vrai que lorsque je passe du temps dans l'évitement de la traversée de la peine par exemple, je déploie alors beaucoup d'énergie... Éviter d'aller sur l'autre rive me fait perdre de l'énergie... Serait-il possible que si je me laissais vivre à fond mes émotions, je puisse récupérer de l'énergie, de la puissance pour me sentir vivante... Lâcher-prise et me laisser porter par le sens du courant...


À expérimenter en tous cas...


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mercredi 11 janvier 2017

Acceptation...

Acceptation de ce qui est... C'est si difficile...

J'aimerais que les choses soient autre...j'aimerais repartir en arrière et protéger quelqu'un avant qu'il ne lui arrive ce qu'il y a de plus dur...j'aimerais que la douleur n'existe plus...j'aimerais ne plus avoir de peurs...


Et la liste peut être longue... Difficile acceptation de ce qui est... Ce qui est...est... Traverser...se tenir là... Aller au plus profond de l'être... 


Ombres en filigrane, qui se profilent et auxquelles il est si dur de se confronter... Je tiens en moi les deux bouts... Je tiens en moi tout le spectre de ce qu'est un humain... Ne pas fuir...accepter...reconnaître...


Je me regarde dans un miroir et je vois... Je vois que je ne suis ni dans le camp des gentils, ni dans le camp des méchants... Je suis dans les deux camps... 


Me vouloir toujours dans le camps des gentils, me fait nier mon autre camp... Mieux vaut pour moi, les faire cohabiter... Mes peurs alors peuvent tomber... Et oui, quand j'accepte le camp des méchants en moi, je l'apprivoise...


Cela ne veut pas dire que je ne dois pas chercher à m'améliorer, cela me permet de me regarder vraiment... J'intègre cette part de moi, j'accepte que quoiqu'il arrive...j'ai à comprendre que je suis tous les camps à la fois...


Bon ce soir...humeur chagrine...j'accepte, je traverse...je porte toutes ces parts de moi comme étant les parts que chacun(e) porte en lui dans son humanité, et je me sens solidaire de mes frères et sœurs humains...


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lundi 9 janvier 2017

Authenticité, vous avez dit authentique...

Une amie facebookienne, qui se reconnaîtra, partageait sur sa page son besoin d'authenticité... Cela a aussi résonné pour moi. Authenticité, manque d'authenticité...qu'est-ce qu'être authentique ?


L'étymologie du mot "authentique" est : qui agit par lui même, qui est maître de lui... Je le comprends comme : lorsque je parle et que j'agis en fonction de ce que je suis au fond de moi, je suis au plus prêt de mon authenticité...au plus prêt de ce que je suis... 


Pas facile, facile ! Ombres tapies en embuscade ! Lumière qui éblouit ! Ombres et lumières, duo de choc, toujours prêt à pointer le bout de son nez... Je me méfie de moi ! Je connais mes lumières qui comme les grands phares d'une voiture, peuvent en mettre plein la vue. Mes ombres ne sont pas mieux, agissantes par en-dessous, comme la main de fer dans un gant de velours...


Et alors ?!?! Bon ! Ma recherche d'authenticité ne m'empêche pas d'être lucide... Je peux être en quête, avancer sur ce chemin guider par cette étoile...et ne pas être dupe de moi-même ! En chemin je suis, en chemin je poursuis...


Le but n'est pas encore atteint... C'est mon chemin qui m'apprend le plus... Finalement peu importe la quête qu'on se donne, c'est d'être en chemin qui me fait le plus grandir et comprendre... 


Juste un petite humaine en ballade et qui fait du mieux qu'elle peut...tiens, tiens...voilà un accord Toltèque qui m'accompagne et qui me fait du bien !  


Merci belle amie de m'avoir donné l'envie de réfléchir sur ce thème ! 


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vendredi 6 janvier 2017

Au revoir Monsieur Guy Corneau...

Guy Corneau vient de nous quitter...et je suis profondément triste... Il m'accompagnait depuis la sortie de son premier livre : "Père manquant, fils manqué". Il fait parti des quelques personnes que j'ai entendues en conférence, et qui m'ont profondément marquée...


Chaque fois que je l'entendais dans des émissions, je ressentais une personne remplie de l'humilité des gens qui cheminent depuis longtemps, et qui n'ont aucune leçon à donner à quiconque... 


La douceur de sa voix et en même temps la façon qu'il avait de se dire quand il n'était pas en accord avec le journaliste...a souvent été un exemple pour moi. Je sentais le respect qu'il avait pour lui-même et pour l'autre... Il savait dire ce qu'il voulait dire tout en étant dans une grande écoute de l'autre...


En lisant aujourd'hui, des articles racontant son parcours, j'ai appris qu'il terminait un livre qu'il avait l'intention d'intituler :  "S'aimer mieux pour aimer mieux". Je vous ai souvent partagé ma conviction que c'est dans cet ordre, que l'on devrait procéder... Apprendre à s'aimer en premier, et qu'en découle le "aimer mieux" ou comme j'aime à le dire le "aimer plus"... Tout un chemin, car j'ai le sentiment que c'est quelque chose qu'on ne nous pas enseignée...


Merci Monsieur Corneau ! Vous m'avez aidée sur ce chemin, vous m'avez accompagnée, et je vous en suis profondément reconnaissante... Le dialogue avec les cellules que vous proposez sur votre site, m'a tellement aidée dans la traversée de la maladie... Votre voix avec votre ami Pierre Lessard, m'a si souvent bercée... 

https://youtu.be/2QX9HgwlUik 


Vous nous laissez vos livres, tous les enregistrements qu'il existe de vos interventions, de nombreuses émissions...je vous garde au fond de mon coeur et je vous souhaite d'être en paix là où vous êtes et de continuer à être une belle étoile qui brille au dessus de nous, et qui veille... Je pense à votre fils et à votre femme, ainsi qu'à votre famille si éprouvée... 


Je termine ce billet par une citation de cette belle âme, dans "Le meilleur de soi" : 

"Quand bien même nous n'avons pas une bonne image de nous-mêmes, quand bien même les heurts de la vie nous assombrissent, la partie la plus lumineuse et la plus vivante de notre être est restée intacte. C'est le meilleur de soi. Le meilleur de soi est déjà présent en chacun de nous. Il n'a pas à être inventé. Il s'agit plutôt de lui ouvrir la porte comme on ouvre la grille d'un jardin." 


Merci infiniment Monsieur Guy Corneau !