jeudi 2 juin 2016

Égoïsme et égocentrisme !

Je vous partage ma réflexion concernant cette citation de Jacques Salomé : "C'est vous qui êtes au coeur de toutes vos relations, ce qui ne veut pas dire au centre."

On m'exprime souvent une crainte que si on se met au coeur de toutes nos relations, on se met alors au centre... On a peur de devenir égocentrique. 

J'ai d'abord envie de dire que si on a cette pensée, alors cela ne risque pas d'arriver. Les personnes egocentrées n'ont pas ce genre de préoccupation. 

La deuxième chose est que se mettre au coeur signifie que si je prends soin de moi, soin de mes besoins, je n'attends pas que cela soit un autre qui le fasse. J'en suis seul(e) responsable. Je ne dépends de personne. 

C'est une leçon que j'ai apprise au fur et à mesure. Il m'a fallu du temps... Il a fallu que mon corps crie de douleur, pour que je comprenne que je mettais les choses à l'envers... 

Quand j'avance des tas de raisons, des tas de choses en retard...comme prétextes pour ne pas le faire, je le paye un jour...  

Par contre quand je me mets au coeur, c'est à dire aux coeurs de mes préoccupations, dans mon coeur, là où est mon être profond, je me respecte, je deviens un meilleur compagnon pour moi-même, et par ricochet pour les autres...

Je ne peux aimer vraiment que si je m'aime. Me mettre au coeur de mes relations n'est pas compliqué, encore faut-il quitter toutes les mauvaises représentations qu'on a pu recevoir enfant sur le fait de ne pas se montrer égoïste avec les autres. 

Et là encore, il me semble qu'il ne faut pas confondre égoïsme et égocentrisme. Se montrer égoïste est nécessaire et indispensable parfois pour se mettre au coeur. Par contre l'égocentrisme, c'est autre chose : c'est vouloir que le monde tourne autour de soi...

Alors je décide de cesser de me juger lorsque j'ai besoin de me montrer égoïste. Je le choisis, de moi à moi, et si quelqu'un porte sur moi un jugement, je reste en sûreté avec moi-même, et je ne laisse pas cette pensée rentrer dans mon esprit. Ce n'est plus ce que je peux penser de moi, et c'est très bon ainsi... 




mercredi 1 juin 2016

Le cheminement spirituel est un chemin qui se parcourt...

Le cheminement spirituel est un chemin qui n'en finit pas de se parcourir...et j'aime çà. Cela ne veut pas dire que j'apprécie chacun des tournants que j'ai à négocier...cela signifie que je comprends, après coup...le sens des choses...agréables ou désagréables.

Ce qui m'intéresse plus que tout autre chose...c'est la variété des routes...des sentiers...des chemins de traverse...ceux qui vont à travers champs...ou encore en traversant des forêts, aussi sombres soient-elles...parfois ! 

C'est là que je tire les enseignements lorsque je regarde en arrière...mais aussi lorsque je suis en marche... J'ai tellement parcouru de chemin... Il m'en a fallu du temps pour grandir...et ce n'est pas fini...

Frédéric Lenoir nous dit dans "L'âme du monde" :
"Ce qui compte, ce n'est pas de gravir cette montagne, ou bien celle-ci, ou bien encore celle-là, mais de parcourir le chemin. Et de le faire avec attention, persévérance, avec le coeur ouvert et l'esprit vigilant. Ce n'est pas le nom du sommet que nous avons gravi qui nous transforme, mais la présence et l'amour que nous avons mis dans la marche. Le monde est beau par la variété de ses paysages. La vie spirituelle est belle par le foisonnement de ses chemins." 

"Ce qui compte, c'est parcourir le chemin." J'en suis persuadée. Dans la nuit la plus sombre, on ne sait pas ce qui se passe, pourquoi cela nous arrive... Traverser... Continuer... Avancer... Un pas après l'autre... 

Aujourd'hui je me sens confiante...rien que pour aujourd'hui... Demain n'existe pas...encore !